Quelles sont les attentes des entreprises en matière de sécurité routière ?

Pouvez-vous vous présenter et nous raconter comment vous avez rejoint Centaure ?

Je travaille comme commerciale chez Centaure depuis 17 ans maintenant. Avant, j'étais conseillère en formation, je vendais des contrats en alternance. Je commençais à m'ennuyer un peu dans ce poste quand un collègue, qui avait Centaure parmi ses clients, m'a dit qu'ils cherchaient un commercial. J'ai postulé et j'ai été recrutée. Aujourd’hui je suis la seule commerciale du centre. Mes 3 missions principales sont la prospection, l'entretien du portefeuille clients et prospects avec des relances téléphoniques régulières, et le développement du chiffre d'affaires.

Quelles sont les attentes des entreprises que vous accompagnez en matière de sécurité routière ?

La première attente est la possibilité de répondre aux obligations légales liées au document unique répertoriant tous les risques encourus par leurs collaborateurs. Parmi ces risques, on retrouve le risque routier. C'est notamment le cas pour les entreprises dont les salariés se déplacent régulièrement : commerciaux, encadrement, techniciens etc.

Face à chaque risque identifié dans ce document unique, les entreprises doivent mettre en place une mesure de prévention. Lorsqu'elles choisissent une formation Centaure, elles remplissent leur obligation, notre formation répondant précisément à cette exigence légale pour le risque routier.

La seconde attente qui revient souvent est liée aux obligations de formation. En tant qu'employeur, les entreprises ont l'obligation de former leurs collaborateurs tous les 6 ans, et notre formation certifiante répond à cette exigence. Sans oublier la valorisation du salarié et la mise en sécurité des équipes.

Quelles formations rencontrent le plus de succès en région normande ?

Les clients privilégient souvent la formation certifiante de 2 jours, axée sur la prévention du risque routier. En effet, elle répond à toutes les obligations que nous venons d'évoquer. D'autres se tournent vers une formation plus courte d'une journée, davantage orientée sensibilisation.

Selon vous, la perception de la prévention routière en entreprise a-t-elle évolué ces dernières années ?

Après 17 ans chez Centaure, je constate que ce n'est toujours pas une priorité pour les entreprises. Quand le contexte économique se dégrade, les budgets de communication et de formation sont les premiers touchés. La formation routière passe souvent en second plan, sauf si le chef d'entreprise est personnellement sensible au sujet. Les raisons de faire la formation varient : soit en prévention pour un nouveau collaborateur amené à se déplacer, soit en curatif après qu'un salarié ait eu un accident.

Qu'est-ce que vous appréciez le plus dans votre métier ?

La diversité ! J'adore aller à la rencontre de nouveaux prospects et le contact téléphonique. Ce qui me plaît aussi, c'est le suivi après formation. J'appelle systématiquement les clients pour avoir un retour. Souvent, certains stagiaires arrivent réfractaires en pensant qu'ils savent déjà conduire et maîtriser leur véhicule. Mais ce n'est pas parce qu'on conduit depuis 30 ans qu'on est à l'abri d'un accident. Et lors de mes relances, on me dit toujours que les participants sont très satisfaits. Même ceux qui ne voulaient pas venir repartent conquis dans 98 % des cas. C'est vraiment agréable.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J'ai une maîtrise en droit et je me destinais à une carrière juridique. La vie fait qu'on change d'orientation. Si on m'avait dit, quand j'ai passé ma maîtrise, que je deviendrais commerciale un jour, j'aurais ri. J'étais quelqu'un de plutôt réservée et je n'aurais jamais imaginé faire ce métier. Ça a changé beaucoup de choses dans ma vie, c'est surprenant.

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